Sciecq,
quelques dates et faits marquants.
1884
le 12 juillet
Réunion du
Conseil Municipal
pour décider de ce qui sera fait pour la fête nationale du 14 juillet.
Considérant
que la commune est très obérée et qu'elle ne peut consacrer qu'une
faible somme aux réjouissances publiques ; considérant qu'elle ne veut
point cependant rester en arrière pour montrer son patriotisme et
qu'elle tient à marquer la fête de la patrie, mais considérant que la
meilleure manière de fêter le 14 juillet c'est de soulager la misère ;
considérant enfin que d'après les dépêches qui arrivent tous les jours
par la voix des journaux, le choléra fait de terribles ravages dans nos
bonnes villes de Marseille et de Toulon et qu'il est de toute nécessité
de venir en aide à nos malheureux frères du midi, décide qu'une somme
de dix francs sera envoyée à Mr le Préfet de Marseille pour être
distribuée à ses administrés les plus nécessiteux.
le 23
septembre
Création
d'une Commission Municipale scolaire. Cette commission est chargée de
surveiller et d'encourager la fréquentation des écoles, conformément à
la loi du 28 mai 1882.
1885
le 12 juillet
Réunion du Conseil Municipal pour décider de ce
qui sera fait pour la fête nationale du 14 juillet.
Le Conseil Municipal
après avoir entendu la lecture de la circulaire
préfectorale et sur la proposition du Président, déclare ne pas vouloir
déroger à ses habitudes et vote dix francs pour donner du
pain
aux pauvres et payer les frais qu'occasionneront les réjouissances
publiques. ( idem en 1886)
1886
Les temps affreux des
mois de janvier et février ont mis la commune dans la
nécessité de
la réfection des toitures de l'église et de la maison de
l'école,
pour la somme de 86 francs 93.
1888
le 9 juin
Une somme de cent vingt francs est allouée à l'Atelier de charité.
Une commission
de charité, composée de trois membres du Conseil Municipal ainsi que du
maire et de l'adjoint, est chargée d'établir la liste des indigents
admis
à bénéficier du service médical gratuit.
Pour le 14
juillet il y aura un bal public, les édifices publics
seront provisoirement illuminés, il y aura
un banquet
public par souscription et du pain sera donné aux indigents.
(idem en 1889)
1889
Monsieur
le Préfet invite à célébrer dignement le glorieux anniversaire de la
première séance des Etats généraux qui a eu lieu à Versailles le 5 mai
1789.
le 28 avril
Le Conseil
Municipal
décide que, le 5 mai, les monuments publics seront pavoisés et le soir
illuminés, qu'il y aura distribution de pain aux pauvres et un bal
public.
1890
le 4 janvier
L'assemblée
étant en nombre suffisant pour délibérer, le Président la prie de
statuer sur la demande des habitants de Croizette qui voudraient
l'établissement d'un lavoir qui serait entretenu par le courant de la
fontaine.
Le Conseil Municipal, après un mûr examen, considérant que
la demande des habitants de Croizette est fondée et qu'un petit lavoir
sur le courant en aval de la fontaine communale serait, en hiver, d'une
incontestable utilité pour le dit village de Croizette, vote un
principe pour l'acquisition de quarante centiares de terrain à prendre
dans
la partie du coteau boisé.
Une nouvelle
délibération favorable à la construction de ce lavoir a eu lieu le 18
novembre 1891.
Le lavoir communal de
Croizette a été construit en 1892, il ne subsiste pas de traces de ce
lavoir.
le 11 mai
Le Conseil
Municipal est invité à donner son avis sur le droit de vaine
pâture que la loi du 9 juillet 1889 a supprimé en principe.
L'assemblée,
après un mûr examen, considérant que la législation a laissé aux
Conseils Municipaux la faculté de demander, dans un délai d'un an, à
partir de la promulgation de la loi, de maintenir ce droit ;
considérant que cet usage existe dans la commune depuis un temps
immémorial, demande, à l'unanimité, le maintien dans la commune du dit
droit de vaine pâture, en dehors, bien entendu, des prairies soit
naturelles soit artificielles.
1890
Une
demande de reconstruction de la sacristie à été faite
par Mr le Curé de Sciecq et le Conseil de fabrique.
le 30 août
Le Conseil Municipal s'est réuni, considérant que la sacristie est dans
un état déplorable, considérant que par sa lettre du 10 août dernier,
Mr
le Curé déclare se charger de toutes les dépenses
quelles qu'elles soient, donne un avis favorable au projet qui lui est
soumis à la condition que la commune n'entre dans aucun
frais.
1894
le 8 novembre
Le Conseil
Municipal s'est réuni, l'assemblée étant au complet,
le président donne lecture de la lettre du Maire de Lyon et de celle du
Comité des femmes françaises ayant pour but de perpétuer le souvenir du
vénéré Président de la République, Mr Carnot, lâchement assassiné par
un criminel fanatique.
Le Conseil Municipal
vote la somme de cinq francs qui seront adressés
au Maire de Lyon pour l'érection d'un monument, sur l'une des places
publiques de la dite ville, à la mémoire de Mr Carnot.
La
somme de cinq francs est aussi envoyée au siège du Comité des femmes
françaises pour la fondation d'une oeuvre philanthropique destiné à
perpétuer le souvenir du regretté Président.
le 23 décembre
Le Conseil Municipal vote la somme de
quatre-vingts dix francs, chiffre
maximum prévu par le décret du 2 août 1890, pour le traitement des
maîtresses chargées
de l'enseignement des travaux de couture dans les écoles mixtes.
1895
Le 24 mars
Le Conseil Municipal s'est réuni pour demander le
rétablissement de la
chasse aux alouettes en temps de neige et l'autorisation de détruire
les corbeaux par tous les moyens et à toutes les époques de l'année.
L'Assemblée, après
discussion,
considérant que l'arrêté préfectoral du 3 janvier 1894 interdisant la
prise en temps de neige des alouettes avec lacets et sans permis, a
soulevé et soulève encore des justes et vives réclamations.
Considérant que cette chasse a été tolérée jusqu'à ce jour par tous les
gouvernements, même les plus réactionnaires ;
considérant
que les patriotiques populations de la Plaine, où cette chasse peut
seulement avoir lieu, ne peuvent admettre qu'un gouvernement
démocratique restreigne les libertés utiles au lieu de les étendre,
soit moins libéral en cette circonstance que la Royauté ou l'empire et
empêche sans raison valable à nos vaillants et paisibles campagnards de
se livrer impunément à un passe-temps agréable et parfois lucratif ;
considérant que les alouettes sont funestes à l'agriculture et
détruisent une grande partie des récoltes ;
considérant
que de nombreux indigents de la ville et de la campagne vivent en temps
de neige du produit de la chasse aux alouettes ;
A
l'unanimité, et dans l'intérêt de la République et
l'agriculture
émet le voeux que Mr le Ministre de l'Intérieur rétablisse la chasse
aux alouettes en temps de neige et autorise la destruction en tout
temps
des pies et des corbeaux.
1898
le 31 juillet
Le Conseil Municipal est réuni, le
président donne lecture d'une lettre
de Mr le Préfet par laquelle le magistrat demande s'il n'y aurait point
avantage pour la commune que la direction de son école mixte soit
confiée à une institutrice.
Après
examen de la question, le conseil émet à l'unanimité le vœu que son
école soit comme par le passé dirigé par un instituteur.
1899
le 1er janvier
A 8 heures du matin,
dans la salle de la mairie, installation de l'instituteur, M. Gautier,
nommé à Sciecq suite au voeu du
Conseil
Municipal.
M. Bourreau
propriétaire accorde à la commune un droit de passage dans son terrain
pour l'accès au lavoir et au bord de sèvre.
1902
Jusqu'en
1902, un sacristain assurait le sonnerie des cloches pour l'angélus et
en particulier la sonnerie de midi qui indique aux travailleurs des
champs l'heure de rentrer à la ferme pour le repas du tantôt.
Cette
activité s'est arrêtée suite à un accident, le sacristain s'est
fracturé la jambe par suite de la rupture de la corde de la cloche,
cette corde étant en mauvais état.
1904
Une souscription est ouverte pour l'érection du monument
Antonin Proust Antonin Proust sur Wikipédia
1905
Vu
la délibration du Conseil Municipal en date du 27 mai, le Maire
applique la loi du 15 février 1902 sur la protection de la santé
publique. ... lire l'arrêté
1907
le 27 mai
Le
Maire rappelle au Conseil qu'une pompe a été placée à la Fontaine de
Croizette, la Commune de Saint Maxire a contribué pour la somme de
63,50 francs à l'exécution des travaux.
La municipalité de Saint
Maxire demande que la Commune de Sciecq reconnaisse aux habitants du
village de Croizette, appartenant à la commune de Saint Maxire, le
droit de venir s'appovisionner en eau à la dite fontaine.
Le Conseil
après avoir délibéré accepte, à condition que la commune de
Saint
Maxire participe pour moitié dans les frais d'entretien et de
réparation.
le 31 août
Le Conseil Municipal vote la somme de dix francs
pour l'érection du buste
de Delphin Sagot, fondateur de la nouvelle laiterie
d'Echiré.
La laiterie a été inaugurée le 22 mai 1910 en même
temps que le buste de son fondateur.
... plus d'informations sur la laiterie, "© Région Poitou-Charentes -
Inventaire du patrimoine culturel"
1908
le 9 août
Le Préfet interdit la pèche à l'anguille aux cordelles, bottes,
bourgnons etc... le Conseil Municipal regrette cette interdiction.
1909
le 19 février
Le Conseil Municipal vote la somme de dix francs
pour une souscription en
faveur des victimes du tremblement de terre du 28 décembre 1908 en
Italie méridionale. ... Plus d'informations sur Wikipédia
le 8 août
Désignation d'un local pour servir de refuge aux voyageurs indigents.
Aux Loges, la commune possède un petit local, ce bâtiment sera destiné
à servir de refuge de nuit aux voyageurs indigents.
Ce
local avait été bâti par souscription publique, sur un terrain donné à
la commune par un administré en date du 5 juillet 1871.
1910
le 17 décembre
Création
du "Syndicat des Agriculteurs de Sciecq", il compte 39
membres ;
27 de ces membres adhèrent à la "Caisse d'assurance mutuelle contre la
mortalité du bétail de la commune de Sciecq".
1911
le 26
mai
Le Conseil Municipal décide
le don d'un livret de caisse d'épargne à chaque nouveau né avec un
premier versement de 1 franc.
le 14 décembre
Monsieur
le Maire appelle l'attention du Conseil sur la nécessité qu'il y aurait
à améliorer l'entrée de l'abreuvoir communal et peut-être d'agrandir
cet abreuvoir.
Il est fait remarquer au Conseil que la commune ne
possède que cet abreuvoir, il y aurait la plus grande utilité à veiller
à ce qu'il conservât son affectation spéciale et à ce qu'il fût
exclusivement réservé à servir d'abreuvoir au bétail. De temps
immémorial, la partie du cours d'eau où se trouve l'abreuvoir public,
avec toutes ses dépendances, a toujours été connu sous le nom
"L'abreuvoir" et n'a jamais servi à d'autres usages.
Le Conseil donne les pleins pouvoirs à Monsieur le Maire pour faire
faire les réparations à l'abreuvoir.
Information,
l'abreuvoir public était situé en aval du moulin de Sciecq.
1912
le 8 septembre
Le Conseil Municipal
décide le rattachement au réseau téléphonique départemental.
(Le 13 décembre 1913,
le Conseil Municipal confirme le rattachement au réseau téléphonique,
le 20 février 1921, le
Conseil Municipal reconfirme le rattachement au réseau téléphonique.
)
1913
le 16 Février
Participation
financière (50%) de la commune de Sciecq à la construction du lavoir
couvert de
Croizette avec St Maxire qui accepte de reconnaître le droit aux
habitants de Sciecq d’utiliser le lavoir.
Ce lavoir était situé
au bord du bras de Sèvre qui alimentait les moulins. ...
voir l'emplacement du lavoir
1913,
1914 et années
suivantes...
Les
commissions du bureau d'assistance de la commune de Sciecq délibèrent
pour des aides d'assistances médicales gratuites, d'assistances aux
vieillards, d'assistances aux familles nombreuses, d'assistances aux militaires
tuberculeux de la guerre, d'assistances
aux femmes en couche, une dame est désignée pour visiter ces dernières
afin de s'assurer que ces femmes se reposent effectivement, qu'elles et
leurs nouveaux nés soient entourés et que les soins d'hygiène
sont
assurés.
1916
à 1919
Le Conseil Municipal décide
de
subventions à l'Oeuvre départementale du Prisonnier de Guerre et à l'Oeuvre de la
Cocarde du Souvenir ... plus d'information sur la Cocarde du
Souvenir, sur le site du souvenir français.
Le Conseil Municipal
décide
de
subventions au Comité de "L'union des femmes de France",
œuvre de secours aux blessés de guerre. (idem les années
suivantes)
Le Conseil Municipal
décide que
le crédit de 30 francs affecté à l'achat de livres de prix aux élèves
de l'école communale, sera pour l'année 1918 attribué à l'Oeuvre du
"Soin des blessés"
Le Conseil Municipal vote une somme de 20 francs
en faveur du Groupe des
Deux-Sèvres de l'association Générale des mutilés de la Guerre.
1919
le 10 août
Le Conseil
Municipal
ayant décidé à l'unanimité des membres présents,
d'élever un monument dans le cimetière de la Commune en l'honneur des
soldats de la Commune morts pour la France, avec le produit des sommes
suivantes, 500 francs du budget additionnel de 1919 et 728 francs du
produit de la souscription faite chez les habitants.
Le Conseil décide en outre que les noms de chaque décédé
seront inscrits sur chacune des quatre faces du dit monument.
Le monument a été inauguré en 1921 ( nous n'avons pas la date) ...
voir le monument aux morts
1920
le 14 mars
Suite
à la construction d'un bureau de poste à Sainte-Pezenne, le Conseil Municipal émet un avis favorable au
rattachement de Sciecq à ce bureau
de poste, à condition que le bourg de Sciecq ne soit pas desservi plus
tard qu'il ne l'est en ce moment. (Sciecq était antérieurement rattaché
à Niort)
le 5
septembre
Achat du terrain pour
le lavoir couvert de Sciecq à M. Suire Eugène pour mille Francs.
Le 11
Novembre
Jour
de fête, cinquantenaire de la république et commémoration de
l'armistice, plantation devant la maison commune d'un tilleul qui
portera le nom d'ARBRE DE LA VICTOIRE.
1923
le 29 Septembre
Le Conseil Municipal décide l’adhésion au
syndicat intercommunal d’électricité des deux sèvres.
Les deux premiers délégués sont Bourdin Ferdinand et Baillet Célestin.
1926
le 4 juillet
Le Conseil Municipal
décide de confier les travaux de construction du lavoir
couvert à Messieurs
GIRAUD et VIVIER maçons de la commune, contrôlés par les élus Messieurs
JUBIEN Henri et GARNIER Ferdinand. ...
voir le lavoir
1927
Installation de la lumière électrique à la mairie, école et logement de
l'institutrice.
1928
le 22 août
Le Conseil Municipal
décide d'une
subvention de 40 francs pour venir en aide au Comité Départemental de
lutte anti tuberculose
1930
Réparation de la charpente et de
la toiture de l'église par M GIRAUD, maçon à Sciecq.
Le
3 et 4 mars, une des plus grande crue à lieu dans le midi de la France,
la crue du siècle, certains la qualifieront de milléniale, l'appel à la
solidarité nationale est lancée.
le 16 mars
Le Conseil Municipal
décide d'une
subvention de 100 francs pour venir en aide aux sinistrés.
...plus d'informations sur le
site Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et
de la Mer.
le 16 mars
Le Maire donne lecture
d'une lettre de Monsieur le Préfet sous laquelle
il est dit que d'après la loi du 28 mars 1882, art-17, il y a
obligation pour toutes les communes de créer une caisse des écoles.
Le Conseil municipal décide cette création et vote les
statuts. ... voir
les statuts
le 23
novembre
Le
Maire donne lecture d'une lettre par laquelle Monsieur le Préfet invite
les municipalités à faire tout pour secourir les nombreuses familles de
marins ruinés ou presque ruinées à la suite des tempêtes qui ont sévi
sur nos côtes de l'ouest du 18 au 20 novembre 1930.
L'Assemblée vote une somme de
50 francs.
1931
le 4 octobre
Le Maire donne lecture au Conseil d'une lettre de Monsieur le Préfet
concernant la nouvelle
taxe municipale sur les chiens à appliquer à partir du 1er janvier 1932.
Les chiens seraient classés en deux catégories, chiens d'agrément et de
chasse et chiens de garde.
Les
tarifs proposés par la lettre de Mr le Préfet seraient de 40 francs
pour la première catégorie et 10 francs pour la deuxième.
Le Conseil
Municipal
après en avoir délibéré fixe la taxe de la première catégorie
à 12 francs et celle de la deuxième à 5 francs.
1932
le 28
février
Le
Maire donne lecture d'une lettre par laquelle Monsieur le Préfet
signale qu'à deux reprises et à quelques semaines d'intervalle, le
territoire de la Tunisie à été ravagé par des inondations sans
précédent. Mr le Préfet ajoute que c'est un véritable
cataclysme
qui s'est abattu
d'abord
sur la région du sud jusqu'aux oasis, ensuite sur
le nord de la Régence qui comprend la zone la plus importante de la
colonisation.
Il
est un urgent devoir de secourir sans délai toute une
population
indigène et de nombreux centres de colonisation française dont les
cultures sont détruites, le cheptel décimé, les ressources compromises.
Le Conseil vote une
somme de cent francs pour les sinistrés.
1933
le 15 janvier
Suite
à l’analyse de l’eau de la fontaine communale par M. ROBERT pharmacien
chimiste à Niort, l’eau est déclarée non potable, présence de nitrates
et quantité importante de matières organiques.
le 15 février
Le
Maire donne lecture d'une lettre par laquelle Monsieur le Préfet
invite l'Assemblée à
voter un subvention pour l'érection à Paris d'un monument à la mémoire
de M Aristide Briand.
Le
Conseil Municipal fait remarquer qu'il n'a pas oublié les éminents
services rendus à la Nation par Aristide Briand et vote une somme de 50
francs pour l'érection d'un monument au grand homme d'Etat.
... plus d'informations sur le
site Chemins de mémoire
le 15 mars
Le Maire de la commune de Sciecq affiche le règlement
sanitaire municipal. ...
lire le règlement sanitaire
1936
Par
mesure d'hygiène, le Conseil Municipal décide que le balayage des
classes ne sera plus fait par les élèves mais par une "balayeuse des
classes"
1937
Février
Etude
d'un projet de pont sur la Sèvre suite à la demande par les habitants
de Mursay (50 habitants) pour les enfants venant à l'école à Sciecq.
1939
Début de la construction du château d'eau, la mise en service a lieu le
15 mai 1940 et la réception officielle le 28 juin 1940.
...
plus d'informations sur notre page "Histoire de l'eau potable"
1940
et les
années
d'occupation allemande
Suite à la demande du Préfet,
le conseil municipal décide de nommer un régisseur des distributions de
secours aux réfugiés.
Suite
à la demande du Préfet, le conseil municipal doit mettre sur pied des
hommes pouvant apporter concours à la surveillance du territoire et en
conséquence veiller à l'atterrissage des parachutistes.
Suite
à une circulaire de Monsieur le Préfet relative au rationnement de la
chaussure, l'Assemblée doit désigner quatre personnes donnant toutes
garanties désirables d'objectivité et d'indépendance pour former la
commission de rationnement de la chaussure.
Un Comité local
d'entre aide aux prisonniers de la commune de Sciecq et à
leurs familles
est formé par les conseillers présents et Monsieur le Maire
en est le Président.
L'assemblée décide de faire quêter des jeunes écoliers et
écolières et ensuite de voter un complément.
L'assemblée
délibère et vote une somme de 550 francs pour les prisonniers et leurs
familles, y compris aux familles de réfugiés.
Vente de vieux papiers
pour venir en aide aux prisonniers.
Création d'un comité d'entraide aux travailleurs français en
Allemagne (STO), par la suite, ce comité et le comité d'entre aide aux
prisonniers fusionneront pour n'en former qu'un.
Délivrance de la carte
de jardinage.
Un
arrêté du 23 juillet 1942, du Ministre, Secrétaire d'Etat à
l'Agriculture et au Ravitaillement, a institué une carte officielle de
jardinage.
Toutes les personnes cultivant un jardin pour leurs
besoins personnels et non comme occupation lucrative, pourront obtenir
cette carte et les feuilles de tickets correspondantes qui permettront
l'achat de semences et d'articles dont la distribution sera
contrôlée.
La demande de carte devra être faite à la Mairie du lieu où est situé
le jardin.
En raison des circonstances présentes, la besogne administrative de la
mairie va sans cesse en augmentant.
Les
services municipaux sont surchargés de travail et même dans les plus
petites communes, la complexité des règlements en vigueur, qui
subissent des modifications constantes, est telle qu'elle exige de la
part des employés de la mairie (trait d'union permanent entre les
habitants et toutes les administrations), des efforts considérables et
un dévouement de tous les instants.
Le rôle du secrétaire devient énorme et de plus en plus délicat.
En
dehors de la besogne normale d'avant guerre, le secrétaire doit avoir
du fait de la législation actuelle, des relations constantes avec les
administrés et les agents de contrôle de certaines administrations,
notamment celle du Ravitaillement Général, l'application des divers
réglementation sur le rationnement des denrées ou objets contingentés,
absorbant pour une très grande partie son activité.
Monsieur le Préfet des Deux-Sèvres, à Messieurs les Maires du
département.
Les Autorités Occupantes rappellent qu'il est toujours interdit de
faire du camping en zone côtière.
Dépot d'armes.
"La
détention d'armes à feu de toutes espèces, y compris les armes de
chasse, les munitions, les grenades à main, les explosifs
et
tout autre matériel de guerre sans autorisation sont interdit
et
constitue un grand danger non seulement pour les forces d'occupations
mais également pour l'état Français et la population française.
Sera condamné à mort qui conque aura détenu l'un des objets énumérés.
Dans
les cas de moindre gravité et de négligence, la peine prononcée pourra
être celle des travaux forcés ou celle de l'emprisonnement".
En août 1940, à la mairie de Sciecq, il a été déposé 11 fusils de
chasse calibre 12, 19 fusils de chasse calibre
16, 1 fusils de chasse calibre
20, 5 carabines, 1 pistolet et 7 revolverts.
Les
armes versées étaient étiquetées avec le nom des propriétaires et les
caractéristiques de l'arme, puis remises aux autorités.
1943
Depuis
quelques temps, d'importants travaux de charpente et couverture doivent
être fait à l'église et à l'école communale, mais en cette période, la
main d'œuvre et les matériaux se font rare, l'assemblée insiste pour
que la réalisation des travaux s'exécutent promptement afin
de
limiter les dégâts déjà trop accentués notamment au
clocher de l'église.
Travaux
réalisés vers septembre octobre 1943.
1944
Dimanche 29 octobre , Sciecq fête la "Fête de la Libération",
la Société Niortaise, l'Harmonie de Niort, a bien voulu accepter de
prêter, gratuitement, son concours et celui de sa clique à la commune
de Sciecq. Un lunch a été servi après la
cérémonie.
1946
le 13 mars
M
le Président donne lecture d'une lettre de Monsieur le maire
de
la commune d'Ardilleux, demandant au Conseil Municipal de l'aider en
faisant attribuer une subvention afin d'élever un monument destiné à
commémorer le souvenir de Monsieur Robert Béchade, résistant, mort dans
un camp nazi.
... lire la biographie de Robert Béchade sur
le site "Pierre Hénin"
A l'unanimité, le Conseil Municipal vote une subvention de 200 francs
pour l'érection du dit monument.
... voir la plaque sur le site
"Les plaques commémoratives"
1948
le 15 janvier
Monsieur
le maire propose de voter une subvention au comité départemental chargé
de faire élever un monument à la gloire de la Résistance en
Deux-Sèvres. ... voir le monument sur notre page de la
Résistance.
A
l'unanimité, le Conseil Municipal vote une subvention de 300 francs
pour l'érection du dit monument.
Le 14 juillet, Sciecq
fête la "Fête Nationale" et la commémoration du centenaire de la
Révolution de 1848 .
déroulement de la cérémonie :
- le 13 juillet, sonnerie des cloches à 20 heures
- le 14 juillet, à 8 heures sonnerie des cloches
à 15 heures, rassemblement à l'école pour des chants
à 15 heures 30, défilé à la prairie du Moulin de
Sciecq,
courses et jeux pour les enfants.
à 21 heures, bal
public et gratuit à la salle Huguet.
1949
Fête
du 8 mai , à 15 heures, réunion à la Mairie et remise de décorations,
ensuite défilé au monument aux morts, dépôt de fleurs, lunch au café
Carteret pour les enfants de l'école et à 21 heures bal public et
gratuit salle Carteret.
"Fête
Nationale" du 14 juillet, déroulement de la cérémonie :
- le 13 juillet, sonnerie des cloches à 20 heures
- le 14 juillet, à 8 heures sonnerie des cloches
à 15 heures, rassemblement à l'école, défilé à la
prairie
du Moulin de Sciecq où un mât de cocagne a été
érigé, courses et jeux pour les enfants.
à 21
heures, bal public et gratuit à la salle Carteret.
1950
La
fête de la victoire du 8 mai 1945 doit être célébrée le premier
dimanche qui suit le 8 Mai, en corrélation avec la fête de Jeanne
d'Arc, le Conseil décide de commémorer ces 2 fêtes le 14 Mai.
Monsieur le Maire
donne lecture d'une circulaire qui se rapporte à la fête des "Mères"
fixée au 4 juin.
Le Conseil Municipal délibère et décide que la fête des "Mères" sera
célébrée officiellement à cette date dans la commune.
Rassemblement
à 15 heures à la Mairie, remise des diplômes et insignes de la Médaille
de la famille française aux Mères décorées, ensuite, gouter pour les
enfants chez Madame Huguet.
1952
Le 29
octobre
A l'occasion de la
journée nationale des cannes blanches, le Conseil Municipal
décide d'une
subvention de 1000 francs pour le Comité national des cannes
blanches.
...plus
d'informations sur les cannes blanches
Le
Monsieur le Maire expose que des lézardes se produisent dans les murs
du clocher de
l'église et qui pourraient avoir de graves conséquences si,
lorsqu'il y a des tornades il se produisait des chutes de pierres sur
les
toitures inférieures de l'église.
L'assemblée délibère
et décide de faire relier les murs lézardés du clocher. ... voir le
clocher
Electrification de l'église.
1953
Le 8 mars
Le Maire ouvre la
séance et donne lecture d'une circulaire préfectorale
tendant à secourir les populations victimes des inondations de la mer
du Nord.
Après délibération,
le conseil
municipal
décide d'une
subvention de 3000 francs en faveur des sinistrés des Pays-Bas, de la
Grande-Bretagne et de la Belgique. ... plus d'informations sur Wikipédia
Le Maire donne
lecture d'une circulaire en vue de l'organisation de la semaine du
cancer avec appel à la générosité publique.
Après délibération, et
considérant cette maladie comme un fléau social, le conseil municipal
décide d'une
subvention de 1000 francs.
1954
le 27 mars
Le Maire expose une lettre
de la délégation départementale de
l'Association des Paralysés de France invitant le Conseil Municipal au
vote d'une subvention en faveur de cette oeuvre.
L'assemblée délibère
et considérant que cette oeuvre est reconnue d'utilité publique,
le Conseil
Municipal
décide d'une
subvention de 1000 francs au service social départemental de
l'Association des Paralysés de France.
...historique de l'association des paralysés
de france sur Wikipédia
...l'association
des paralysés de France aujourd'hui
Séisme d'Orléanville
en Algérie
(en 1954, l'Algérie
est une colonie française)
Le Maire
fait part à l'assemblée de l'appel du comité départemental d'aide
aux sinistrés d'Orléanville qui vient d'être créé dans les Deux-Sèvres.
Le Conseil Municipal
délibère et à l'unanimité considérant que ces
populations ont subi un terrible désastre, vote une subvention de
2500 francs. ... plus d'informations sur le séisme
d'Orléanville en Algérie
1955
le 3 janvier
Monsieur le Maire expose à l'assemblée les instructions reçues,
relatives à la distribution du lait sucré aux écoliers.
Le
Conseil Municipal délibère et considérant que ce système doit
contribuer à améliorer l'hygiène alimentaire des enfants et à
l'écoulement des produits agricoles, décide à l'unanimité des membres
présents de commencer cette distribution le 3 janvier 1955.
Le Conseil Municipal décide d'acheter :
- 1 réchaud à gaz avec un abonnement "butagaz" (après tirage au sort)
chez le dépositaire Barbotin Jean, maréchal à Sciecq,
- 1 petit meuble destiné à contenir le matériel,
- 2 bidons de 10 litres,
- 2 faitouts,
- 39 bols faïence,
- 39 sachets nylon,
- 1 louche,
- 2 anti-monte-lait.
Le lait est fourni par la
laiterie de Saint-Maxire, le sucre est fourni par Mme Giraud épicière à
Sciecq.
le
1er mai
Monsieur
le Maire expose un appel de Monsieur le Préfet pour l'érection et la
conservation d'un Mémorial de la Déportation au "Struthof".
Le Conseil
Municipal délibère
et considérant que la commune se doit de s'associer à
l'hommage qui doit-être rendu à ceux qui ont le plus souffert pour la
Patrie, vote une subvention de 500 francs au Mémorial de la
Déportation.
... plus d'informations sur le site du
Struthof
1956
le 8 juillet
Monsieur
le Président donne lecture d'une circulaire de Monsieur le Préfet ayant
pour objet la campagne nationale pour les soldats d'Algérie et leurs
familles sous le nom de "Fondation Maréchal de Lattre - Combattants
d'Algérie".
Le Conseil Municipal délibère, considérant que cette
œuvre de solidarité est susceptible d'apporter à nos soldats un peu de
bien-être, vote une subvention de 1000 francs à la "Fondation Maréchal de Lattre
- Combattants d'Algérie".
Cérémonie
du 11 novembre
Programme : sonnerie de la cloche le 10 novembre à 18
heures et le 11 à 8 heures, à 14 heures, réunion à la Mairie et défilé
au monument aux "Morts".
Suppression des réjouissances en raison des évènements actuels (guerre
d'Algérie).
La somme représentant la dépense habituelle du banquet et du bal public
sera adressée aux soldats de la commune servant en Algérie, idem pour
la fête de 14 juillet .
le
12 décembre
Le Maire donne lecture d'une circulaire préfectorale invitant
l'assemblée
communale à voter une subvention pour la Journée Nationale en faveur de
la Population Hongroise ...plus d'information sur l'insurrection
Hongroise
Le Conseil
Municipal délibère
et vote une somme de 4000 francs en faveur de la Population Hongroise.
1958
le 15 décembre
Le Conseil Municipal décide
d'accorder une subvention de 500 francs à la "Prévention
Routière",
cette association est reconnue d'utilité publique par décret de
Monsieur le Président de la République.
... plus d'informations sur le site de la
Prévention Routière
1959
"Fête
Nationale" du 14 juillet, déroulement de la cérémonie :
- le 13 juillet, sonnerie des cloches à 20 heures
- le 14 juillet, à 8 heures sonnerie des cloches
à 15 heures,
rassemblement à l'école, défilé à la
prairie
du Moulin de Sciecq,
courses
et jeux pour les enfants.
à
18 heures remise de médailles à la mairie par Monsieur Henri
Lambert Conseiller Général,
ces
décorations seront suivies d'un vin
d'honneur.
(
voir l'histoire d'Henri Lambert sur notre page du maquis des Loups)
à 22
heures, bal public et gratuit à la salle Huguet.
Rupture du barrage de
Malpasset à Fréjus
le 5 décembre
Monsieur le Maire ouvre la séance et expose l'ampleur du désastre
survenu à Fréjus.
L'assemblée vote une subvention de 10 000 francs et décide d'organiser
une collecte sous enveloppe pour les sinistrés.
...plus d'information sur Wikipédia
1962
le 10 juin
Monsieur
le Maire rappelle à l'assemblée que le pont de Croizette à la limite
des communes d'Echiré et de Saint-Maxire est en très mauvais état.
L'effondrement partiel d'une arche et les détériorations très
graves sur l'ensemble de l'ouvrage interdisent depuis plusieurs mois
le passage à tous véhicules.
A la suite d'une réunion commune à la
Mairie de Saint-Maxire le 20 avril 1962 avec MM les Maires d'Echiré et
de Saint-Maxire, il a été envisagé de démolir le pont et de construire
un nouvel ouvrage.
La demande de projet a été transmise au Service des Ponts et
Chaussées.
La
répartition du montant des travaux par arrêté préfectoral se
décompose ainsi : 50% pour la commune d'Echiré, 25% pour la commune de
Saint-Maxire, 25% pour la commune de Sciecq.
La fontaine de Croizette sera murée et le Conseil Municipal décide l'agrandissement du
lavoir de la fontaine de Sciecq.
1963
Démolition et
reconstruction du pont de Croizette. ...
voir
le pont de Croizette
le 12
juillet
L'assemblée
vote une subvention de 40 francs en vue de l'organisation
d'un
Comice agricole Intercantonal de la Région de Niort pour la
vulgarisation des meilleurs méthodes d'élevage et de culture.
L'assemblée vote aussi une subvention de 5 francs pour ériger
un Mémorial de la bataille de Verdun.
1965
le 4 Avril
Vente de l'emplacement de l'abreuvoir public pour 4 francs le m2
1966
Installation du téléphone automatique rural
1967
le 30 juillet
A
la demande de M.Doray Architecte des Bâtiments de France la Chaire de
l’Eglise sera enlevée ainsi qu’un tableau pour cause de vétusté.
1968
le 31 Octobre
Extension
du réseau d’eau potable pour l’alimentation du village de Croizette le
montant des travaux sera réparti 60% pour Sciecq 40% pour
Saint
Maxire.
1969
le 17 janvier
Suppression de la taxe sur les chiens.
1973
le 30 juin
Travaux
de renforcement de la canalisation de refoulement de la station de
pompage des Loups au château d’eau par la Spac (suite à de
nombreuses fuites la conduite sera refaite en 1974)
1974
le 2 Février
Projet
d’achat d’un terrain de 3ha 87 vendu par les domaines pour 30000F afin
de répondre à plusieurs demandes anciennes du club de football, l'Union
Sciecquoise.
1975
le 22 Septembre
Après
plusieurs réunions infructueuses au sujet du terrain de sports, le
Conseil Municipal accepte enfin le devis de l’entreprise Jaulin pour le
terrassement du stade.
1976
le 21 Février
Achat d’un terrain pour l’agrandissement du cimetière.
1978
le 22 octobre
Inauguration du terrain de sports en présence de Monsieur
René Gaillard député maire de Niort.
1979
le 6 Mai
A
compter du 1er juin le ramassage des ordures ménagères sera
effectuées par les services de la ville de Niort le mercredi après midi.
1981
le 5 juin
Vote du projet de salle des fêtes.
1982
le 13 décembre
La
crue de la Sèvre Niortaise arrache la canalisation de refoulement et
prive la commune d’eau potable. Une canalisation provisoire sera mise
en place par l’entreprise Fournié avec l’aide de bénévoles.
le 21 décembre
Choix des entreprises pour la construction de la salle des fêtes.
1983
le 25 juillet
Une tornade abat un grand nombre de peupliers et d’arbres dans la Sèvre.
le 17 Août
Achat du mobilier, de la vaisselle et différents équipements pour la
salle polyvalente.
le 26 décembre
Vote du financement des travaux du parking de la salle
polyvalente.
1984
le 21 Février
Suite
à la mise en place d’une cabine téléphonique près du parking de la
salle polyvalente, suppression du poste d’Abonnement Public au Café
Pasquier à compter du 1er Avril 1984.
le 22 Août
Projet de construction d’une classe, M. Boutillon est l'architecte.
Inauguration de la Salle Polyvalente le samedi 6 Octobre 1984 à 11h.
le 28 Septembre
Vote à l’unanimité l’agrandissement de l’école pour un montant des
travaux de 684249F.
le 15 Octobre
Le
Conseil Municipal donne un avis favorable au projet de renforcement du
réseau de distribution d’eau pour la défense incendie de la commune.
Montant des travaux 760000 F.
1987
le 9 Juin
Le Conseil Municipal est invité à arrêter définitivement le noms des
rues.
le 8 Juillet
Suite à la demande du propriétaire du moulin de Salboeuf et à la
pollution de la source alimentant ce lieu, le Conseil Municipal vote la desserte en eau
potable du Moulin de Salboeuf.
le 28 septembre
Le Conseil
Municipal
approuve le Plan d’Occupation des Sols
1988
le 27 janvier
Projet de construction d’un garage atelier et salle de réunion pour les
associations
Source :
Registres des Délibérations, Archives Municipales de Sciecq.
Réalisation : Gérard
Gelin, Christian Goussard et Joël Jarry.