Le 8 mai 1917

Entré en secteur au bastion de CHEVREUX, le 3 mai 1917, le Régiment exécute hâtivement des travaux offensifs en vue d’une attaque prochaine sur le système des « COURTINES ».
L’artillerie ennemie manifeste une activité considérable qui rend très difficile toute communication et tous travaux.
L’ordre d’attaque est donné pour le 8 mai, 17 heures.
Malgré le cran considérable de nos unités, deux compagnies seulement parviennent aux positions ennemies et poussent leur
avance jusqu’à la deuxième ligne allemande.
Sur toute la partie gauche du front, au contraire, les mitrailleuses allemandes entrées en action dès l’heure « H » brisent l’élan de nos éléments d’assaut et les maintiennent à leur ligne de départ.
Après de très violentes luttes, les éléments parvenus dans la 2ème ligne ennemie sont obligés de céder une partie du terrain
conquis, en raison de la violence des contre attaques, particulièrement sur la gauche, découverte.
Cette journée de bataille bien qu’ayant coûté au Régiment de sérieuses pertes se termine avec un résultat partiel et médiocre.
La reprise méthodique de l’opération s’impose.

Le 10 mai 1917

Une action locale tentée à la tombée de la nuit en avant du bastion de CHEVREUX par le bataillon de gauche (1er bataillon),
donne lieu à un combat acharné à la grenade qui dure 6 heures et au cours duquel il est brûlé 7 à 8 000 grenades.
Les résultats de cette opération sont de pousser notre ligne à quelques centaines de mètres en avant du départ.
Le régiment fatigué par 9 jours de combat est relevé dans la nuit du 12 au 13 mai et mis au repos à ROMAIN.
Sources : extrait, Historique du 32ème Régiment d'Infanterie, guerre 1914-1918

Médiathèque, maison de la vie associative, 2 rue de l'église 79000 SCIECQ